Aha.

Samedi 25 juin 2011 à 16:50


 
 
Théoriquement, il devrait y avoir un lecteur au dessus de ce texte. Et si y en a un, ça veut dire que j'suis trofor, et que j'vais pouvoir mettre les musiques que je veux qui sont pas sur deezer.

edit : j'me kiffe, ça MARCHE !

Lundi 23 mai 2011 à 16:10



Hier c'était l'anniversaire de mon père. Il aurait du avoir 57 ans. Alors forcément, réunion familiale etc, un dimanche à manger des andouillettes grillées au barbecue (oui ça se fait aussi), en papotant de choses et d'autres... quand soudain, le sujet est tombé sur le bord de la table comme une ogive à Gaza : "MAIS POURQUOI T'ES PARTI À STRASBOURG ?" (rajouter ici un mélange entre colère et de pleurs)

 
http://jacklepirate.cowblog.fr/images/20110515203951.jpg
(et c'est là que j'me dis que j'ai raté ma vocation d'acteur de films muets)

 
Ils m'emmerdent à poser tout le temps cette question là. J'fais ce que j'veux, saperlipopette de nom d'une pipe en bois ! Ma sœur qui commence à sortir le "oui mais maman elle est toute seule, tu comprends pas toi" Ok André Rieu, range tes violons maintenant. Bien sur que j'y pense, mais moi alors ? Moi aussi j'vis seul, c'est pas pour autant que je cherche à me faire plaindre, sacré nom d'une crotte !
 
"Ouiiii t'aurais du aller au Havre", non mais franchement. Le Havre. Au Havre y a 400 mouettes par m², et le tout avec le paysage de Dunkerque. Et puis SURTOUT, ça aurait été une belle occasion pour ma mère de venir touuutes les semaines faire des trucs qu'elle a pas besoin de faire, genre "ouiii j'laverais tes vêtements, ouiiii j'te ferais à mangeeeer", et après venir me dire que je suis pas AUTONOME. J'ai l'impression parfois que ma mère/sœur voudrait que je fasse RIEN et À COTÉ D'ELLE, mais sauf que moi faire du rien ça m'emmerde au bout d'un moment.

Je crois, que j'ai plus "grandi" en étant loin de tout le monde (et faisant au passage pleurer les précieuses) qu'en restant ici. Au moins là bas j'ai besoin de personne, j'suis libre comme le vent, j'suis une colombe moi, FREEDOM T'VOIS !
 
 
Roh et puis allez vous faire foutre. (ceci étant une bien jolie façon de dire "au revoir chers lecteurs que j'aime de tout mon cœur, auquel je fais une jolie rime intérieure)

(et regardez les invincibles aussi.)

Mardi 17 mai 2011 à 20:36



"Bonjour,Nous faisons suite à votre contact sur notre site et vous proposons de prendre contact avec nous quant à votre projet professionnel et pour définir d’une date d’entretien." (blabla après hein.)

AHAHAHAHAHAHAHA !

Bon, rien est décidé encore hein...

Jeudi 14 octobre 2010 à 1:05



Je sais pas trop ce qui se passe en ce moment. Quand j'étais à Lyon, j'étais face à une bonne quinzaine d'inconnus et, meme si ça me rebutait quelque peu (j'me disais : "ceux qui me connaissent vont me laisser dans mon coin et aller voir leurs amis, leurs VRAIS amis) et en fait, non. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi (l'instinct de survie, sans doute) mais je m'en suis pas mal sorti, je pense. A tel point que j'arrivais meme à parler simplement à des gens qui m'étaient complétement inconnus 2h avant. Wow. Et meme que j'me suis fait une potesse là bas. Enfin, un peu.
Samedi-dimanche, c'était les 30 ans à ma soeur/mon beau frère. Y avait évidemment des gens de ma famille, des gens qui ne le sont pas (des "pièces rapportées" comme dirait ma maman) et des amis à eux. J'suis pas du genre à parler beaucoup, meme avec ma famille, mais là, pareil, j'ai pas arreté. Le pire, c'est qu'apparrement les gens de ma famille aimaient ! Enfin c'est de ma famiolle donc forcément ils sont peut etre pas très objectifs... Mais bref. Toujours est il qu'avant je leur parlais pas ou peu, et plus maintenant.

Et meme que, en arrivant dans la salle, y avait ma nièce qui courait en rond au milieu, alors j'me suis mis sur sa trajectoire et je me suis accroupi pour arriver à sa hauteur, elle s'est arretée, m'a regardé et m'a tendu ses petits bras. C'est pas tromeugnon ? Elle m'a fait la meme chose en partant aussi... Elle me kiffe.

Et et et et meme qu'au dernier mail échangé avec Laura, j'ai balancé un ":)".

Sinon, pour l'inconnue du TGV, j'ai peut etre une piste... Mais faut que j'lui balance un message sur Facebook. C'est pas que ça me fasse chier, mais un peu quand meme. Je sais pas trop quoi dire et surtout comment commencer. Mais bon. Je pense que ce sera passager, vu que j'vais surement me dire dans quelques instants que "t'façon meme si c'est elle et que ça lui plait pas trop, je la reverrais jamais donc... J'ai pas grand chose à y perdre" (ce qui commence deja à envahir mon esprit, en fait).
Ecoutez, laissez la police faire son travail, dès que nous aurons de plus amples informations vous en serez les premiers informés.

Bref. Moi, ça va bien. Pour combien de temps encore ?


Mardi 12 octobre 2010 à 0:40



Comme surement personne ne le sait ici, j'ai du rentrer dans mon Rouen plus ou moins natal ce week end. Et j'ai du faire une correspondance à Paris.

J'ai eu donc cette magnifique idée de demander à Pando et Stina de partager du temps.

J'pars de Strasbourg à 7h15, à coté d'une madame... plutot agréable à l'oeil on dira. Et puis bon, le train démarre, ça bouge un peu durant les virages et son sac commence à tomber. J'le rattrape, elle me dit merci et m'offre un bonbon pour me remercier de mon acrobatie. Un welter's original plus précisément. Bon, soit. Elle s'endort.
Arrive le temps où madame la controleuse commence à arriver à l'autre bout du wagon. Moi, gentleman et me sentant redevable d'un welter's original, je la réveille pour éviter qu'elle soit réveillée par un "BONJOUR CONTROLE DES BILLETS SIVOUPLÉ" qui serait, avouons le, assez brutal. Et là, elle commence à me raconter sa vie :

"-Rah, j'ai pas trop dormi cette nuit, en fait ce train là j'devais deja le prendre hier, je l'ai raté de 5 minutes, regardez (elle me tend son billet)
 -Ah. Moi non plus j'ai pas trop dormi vous savez, mais moi ça va, j'suis habitué à dormir peu.
 - Nan mais en plus j'suis étudiante, j'ai du travailler tard cette nuit...
 - J'suis étudiant aussi.
 - Ah ? En quoi ?"

Et bla, et bla. Et je me rends compte que, finalement, j'suis en train de me faire une amie à usage unique (ceux qui ont regardé Fight Club me comprendront). On parle pour faire passer le temps, parce que c'est tout ce qu'on a à proposer.

Et là arrive la loose. Mais LA loose.

*musique* Mesdames messieurs nous sommes arrivés à la gare de Paris Est. Nous espèrons que vous avez fait bon voyage avec la SNCF, formalités, formalités*

(moi) : "- Euh... Bon, ba va falloir descendre.
(lafille) : - Ouiii. Merci, c'était sympa. Tu t'appelles comment ?
(moi) : - Euh... Gregory.
(lafille) : - Grégory. Ok. Ba peut etre à un prochain voyage alors ? Tu repars demain ?
(moi) : - Oui, mais j'sais pas trop si j'rentre en TGV... Peut etre que ça se fera en voiture.
(et là, j'essaye tant bien que mal d'aller dans le couloir pour pouvoir sortir, en me demandant "MAIS QU'EST CE QUE J'FAIS ? MAIS J'FAIS QUOI LAAA ?") et donc, une fois dans le couloir providentiel de la sortie du train :
(moi) : -Euh... Au revoir alors ?
(lafille) : Au revoir ! *sourire étou*

Et je sors du train, en me retournant 37 fois pour savoir si elle était pas dans mon dos, en me disant "PUTAIN MAIS TAITROCON ! TU TOMBES SUR UNE FILLE QU'A L'AIR TOUTE CLASSE ETOU ET TU LAISSES PASSER LE CHOSE ! BORDEL Y A PENALTY, Y A PAS DE GARDIEN TU LA METS PAS AU FOND !"

Et bon, finalement j'ai attendu un peu au plan d'orientation (ou j'me suis quasiment fait cracher dessus par une bosniaque) et elle venait pas. Elle disait qu'elle allait à Paris rejoindre sa tante, j'me suis dit que j'allais pas m'immiscer entre elle et sa tante, quand meme.
Et donc me voilà dans Paris, la belle, la grande, la jungle de bitume et de béton, ou ses habitants ont été fusionnés avec des piles (pour le rythme de vie qu'ils ont) et des ogres.

J'me dirige donc vers saint Lazare, en me perdant quelque peu en route, mais arrivant finalement à retrouver mon bus à temps. Et à saint Lazare, normalement, j'devais rejoindre Stina et Pando. Mais... Mais non. Stina me dit qu'elle arrivera finalement en retard, Pando commence à s'enerver à juste titre, jusqu'à ce qu'on arrive à trouver un point de rendez vous PRÉCIS, grâce à l'illumineuse idée de Pando de dire "on est devant le quai n°truc".
Et on se trouuuuuve touuuuuuuus ! Mais j'vais devoir échanger mon billet. Ba ouais, rester 10 minutes c'est ptet pas trop top... Et donc, blabla. Puis, apu Pando. J'me retrouve donc seul, face à l'hostilité de Stina (il parait qu'elle bouffe des gens la nuit dans Chatelet) et on retourne à la gare. Et paf ! Sms de Pando : apu de Navigo la Pando ! Alors on cherche, on demande à madame la guichetière si elle l'a et oui elle l'a, mais elle veut pas nous le donner. Bon...
Et donc glandage à la fnac, rythmé à coups de "ça saiclass", "ça ça envoie du steak", "ça j'en ai trois tellement que j'oversurkiffe".
Et adieux à Stina.

TER ! Ah, le TER, ce fameux train où t'es pas trop sur de faire ton voyage assis. Je l'ai fait debout oui, mais, MAIS ! ça m'a permis de voir une technique de drague par un monsieur noir qui était... Originale ? Y avait une fille avec un chien dans le train, et lui carressait le chien. Bon, pourquoi pas, c'est peut etre un ami des betes. Et là :
"- Il est beau ce chien !
 - Euh... Oui.
 - Il s'appelle comment ?
 - tructruc (ouais bon j'sais plus, t'façon on s'en fout)
 - Ah. Et toi tu t'appelles comment ?
 - Alice. (je crois)
 - T'as quel âge ?
 - J'ai 23 ans.
 - Ah ? Je t'en aurais donné plutot 30-35...
 - Ah ba non, j'suis jeune moi !
 - Et tu sors où ? 
 - Euh... à gaillon. (?)
 - Vas y, t'peux pas m'passer ton numero Colette pour que je te rapelle quand j'reviens à Paris, comme ça on pourra s'voir, on pourra s'organiser des trucs...
 - Quoi ? Tu m'as appellée comment ?
 - Colette ?
 - Mais je m'apelle pas Colette moi ! Je t'ai dit que je m'appelais Alice !
 - Ah ouais Alice ouais... Mais sinon, tu m'passes ton numéro ?
 - Non.
 - Pourquoi ?
 - Ba parce que j'passe pas mon numéro à des gens que j'connais pas, t'façon j'le connais pas mon numéro et j'ai pas mon téléphone sur moi là.
 - Et ça  ? (montrant surement son portable, j'ai pas trop regardé à ce moment là)
 - ça justement c'est pas le mien, c'est à mon père.
  - Ah."
(blanc)

Et le gars se barre sans rien dire. C'est bô. J'vois qu'il est 0h36, que j'ai écrit plus qu'il n'en fallait et que ma voisine d'en face ne dort toujours pas. On est en symbiose, je crois.
Sur ce, adieu.

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