Comme surement personne ne le sait ici, j'ai du rentrer dans mon Rouen plus ou moins natal ce week end. Et j'ai du faire une correspondance à Paris.
J'ai eu donc cette magnifique idée de demander à Pando et Stina de partager du temps.
J'pars de Strasbourg à 7h15, à coté d'une madame... plutot agréable à l'oeil on dira. Et puis bon, le train démarre, ça bouge un peu durant les virages et son sac commence à tomber. J'le rattrape, elle me dit merci et m'offre un bonbon pour me remercier de mon acrobatie. Un welter's original plus précisément. Bon, soit. Elle s'endort.
Arrive le temps où madame la controleuse commence à arriver à l'autre bout du wagon. Moi, gentleman et me sentant redevable d'un welter's original, je la réveille pour éviter qu'elle soit réveillée par un "BONJOUR CONTROLE DES BILLETS SIVOUPLÉ" qui serait, avouons le, assez brutal. Et là, elle commence à me raconter sa vie :
"-Rah, j'ai pas trop dormi cette nuit, en fait ce train là j'devais deja le prendre hier, je l'ai raté de 5 minutes, regardez (elle me tend son billet)
-Ah. Moi non plus j'ai pas trop dormi vous savez, mais moi ça va, j'suis habitué à dormir peu.
- Nan mais en plus j'suis étudiante, j'ai du travailler tard cette nuit...
- J'suis étudiant aussi.
- Ah ? En quoi ?"
Et bla, et bla. Et je me rends compte que, finalement, j'suis en train de me faire une amie à usage unique (ceux qui ont regardé Fight Club me comprendront). On parle pour faire passer le temps, parce que c'est tout ce qu'on a à proposer.
Et là arrive la loose. Mais LA loose.
*musique* Mesdames messieurs nous sommes arrivés à la gare de Paris Est. Nous espèrons que vous avez fait bon voyage avec la SNCF, formalités, formalités*
(moi) : "- Euh... Bon, ba va falloir descendre.
(lafille) : - Ouiii. Merci, c'était sympa. Tu t'appelles comment ?
(moi) : - Euh... Gregory.
(lafille) : - Grégory. Ok. Ba peut etre à un prochain voyage alors ? Tu repars demain ?
(moi) : - Oui, mais j'sais pas trop si j'rentre en TGV... Peut etre que ça se fera en voiture.
(et là, j'essaye tant bien que mal d'aller dans le couloir pour pouvoir sortir, en me demandant "MAIS QU'EST CE QUE J'FAIS ? MAIS J'FAIS QUOI LAAA ?") et donc, une fois dans le couloir providentiel de la sortie du train :
(moi) : -Euh... Au revoir alors ?
(lafille) : Au revoir ! *sourire étou*
Et je sors du train, en me retournant 37 fois pour savoir si elle était pas dans mon dos, en me disant "PUTAIN MAIS TAITROCON ! TU TOMBES SUR UNE FILLE QU'A L'AIR TOUTE CLASSE ETOU ET TU LAISSES PASSER LE CHOSE ! BORDEL Y A PENALTY, Y A PAS DE GARDIEN TU LA METS PAS AU FOND !"
Et bon, finalement j'ai attendu un peu au plan d'orientation (ou j'me suis quasiment fait cracher dessus par une bosniaque) et elle venait pas. Elle disait qu'elle allait à Paris rejoindre sa tante, j'me suis dit que j'allais pas m'immiscer entre elle et sa tante, quand meme.
Et donc me voilà dans Paris, la belle, la grande, la jungle de bitume et de béton, ou ses habitants ont été fusionnés avec des piles (pour le rythme de vie qu'ils ont) et des ogres.
J'me dirige donc vers saint Lazare, en me perdant quelque peu en route, mais arrivant finalement à retrouver mon bus à temps. Et à saint Lazare, normalement, j'devais rejoindre Stina et Pando. Mais... Mais non. Stina me dit qu'elle arrivera finalement en retard, Pando commence à s'enerver à juste titre, jusqu'à ce qu'on arrive à trouver un point de rendez vous PRÉCIS, grâce à l'illumineuse idée de Pando de dire "on est devant le quai n°truc".
Et on se trouuuuuve touuuuuuuus ! Mais j'vais devoir échanger mon billet. Ba ouais, rester 10 minutes c'est ptet pas trop top... Et donc, blabla. Puis, apu Pando. J'me retrouve donc seul, face à l'hostilité de Stina (il parait qu'elle bouffe des gens la nuit dans Chatelet) et on retourne à la gare. Et paf ! Sms de Pando : apu de Navigo la Pando ! Alors on cherche, on demande à madame la guichetière si elle l'a et oui elle l'a, mais elle veut pas nous le donner. Bon...
Et donc glandage à la fnac, rythmé à coups de "ça saiclass", "ça ça envoie du steak", "ça j'en ai trois tellement que j'oversurkiffe".
Et adieux à Stina.
TER ! Ah, le TER, ce fameux train où t'es pas trop sur de faire ton voyage assis. Je l'ai fait debout oui, mais, MAIS ! ça m'a permis de voir une technique de drague par un monsieur noir qui était... Originale ? Y avait une fille avec un chien dans le train, et lui carressait le chien. Bon, pourquoi pas, c'est peut etre un ami des betes. Et là :
"- Il est beau ce chien !
- Euh... Oui.
- Il s'appelle comment ?
- tructruc (ouais bon j'sais plus, t'façon on s'en fout)
- Ah. Et toi tu t'appelles comment ?
- Alice. (je crois)
- T'as quel âge ?
- J'ai 23 ans.
- Ah ? Je t'en aurais donné plutot 30-35...
- Ah ba non, j'suis jeune moi !
- Et tu sors où ?
- Euh... à gaillon. (?)
- Vas y, t'peux pas m'passer ton numero Colette pour que je te rapelle quand j'reviens à Paris, comme ça on pourra s'voir, on pourra s'organiser des trucs...
- Quoi ? Tu m'as appellée comment ?
- Colette ?
- Mais je m'apelle pas Colette moi ! Je t'ai dit que je m'appelais Alice !
- Ah ouais Alice ouais... Mais sinon, tu m'passes ton numéro ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Ba parce que j'passe pas mon numéro à des gens que j'connais pas, t'façon j'le connais pas mon numéro et j'ai pas mon téléphone sur moi là.
- Et ça ? (montrant surement son portable, j'ai pas trop regardé à ce moment là)
- ça justement c'est pas le mien, c'est à mon père.
- Ah."-Ah. Moi non plus j'ai pas trop dormi vous savez, mais moi ça va, j'suis habitué à dormir peu.
- Nan mais en plus j'suis étudiante, j'ai du travailler tard cette nuit...
- J'suis étudiant aussi.
- Ah ? En quoi ?"
Et bla, et bla. Et je me rends compte que, finalement, j'suis en train de me faire une amie à usage unique (ceux qui ont regardé Fight Club me comprendront). On parle pour faire passer le temps, parce que c'est tout ce qu'on a à proposer.
Et là arrive la loose. Mais LA loose.
*musique* Mesdames messieurs nous sommes arrivés à la gare de Paris Est. Nous espèrons que vous avez fait bon voyage avec la SNCF, formalités, formalités*
(moi) : "- Euh... Bon, ba va falloir descendre.
(lafille) : - Ouiii. Merci, c'était sympa. Tu t'appelles comment ?
(moi) : - Euh... Gregory.
(lafille) : - Grégory. Ok. Ba peut etre à un prochain voyage alors ? Tu repars demain ?
(moi) : - Oui, mais j'sais pas trop si j'rentre en TGV... Peut etre que ça se fera en voiture.
(et là, j'essaye tant bien que mal d'aller dans le couloir pour pouvoir sortir, en me demandant "MAIS QU'EST CE QUE J'FAIS ? MAIS J'FAIS QUOI LAAA ?") et donc, une fois dans le couloir providentiel de la sortie du train :
(moi) : -Euh... Au revoir alors ?
(lafille) : Au revoir ! *sourire étou*
Et je sors du train, en me retournant 37 fois pour savoir si elle était pas dans mon dos, en me disant "PUTAIN MAIS TAITROCON ! TU TOMBES SUR UNE FILLE QU'A L'AIR TOUTE CLASSE ETOU ET TU LAISSES PASSER LE CHOSE ! BORDEL Y A PENALTY, Y A PAS DE GARDIEN TU LA METS PAS AU FOND !"
Et bon, finalement j'ai attendu un peu au plan d'orientation (ou j'me suis quasiment fait cracher dessus par une bosniaque) et elle venait pas. Elle disait qu'elle allait à Paris rejoindre sa tante, j'me suis dit que j'allais pas m'immiscer entre elle et sa tante, quand meme.
Et donc me voilà dans Paris, la belle, la grande, la jungle de bitume et de béton, ou ses habitants ont été fusionnés avec des piles (pour le rythme de vie qu'ils ont) et des ogres.
J'me dirige donc vers saint Lazare, en me perdant quelque peu en route, mais arrivant finalement à retrouver mon bus à temps. Et à saint Lazare, normalement, j'devais rejoindre Stina et Pando. Mais... Mais non. Stina me dit qu'elle arrivera finalement en retard, Pando commence à s'enerver à juste titre, jusqu'à ce qu'on arrive à trouver un point de rendez vous PRÉCIS, grâce à l'illumineuse idée de Pando de dire "on est devant le quai n°truc".
Et on se trouuuuuve touuuuuuuus ! Mais j'vais devoir échanger mon billet. Ba ouais, rester 10 minutes c'est ptet pas trop top... Et donc, blabla. Puis, apu Pando. J'me retrouve donc seul, face à l'hostilité de Stina (il parait qu'elle bouffe des gens la nuit dans Chatelet) et on retourne à la gare. Et paf ! Sms de Pando : apu de Navigo la Pando ! Alors on cherche, on demande à madame la guichetière si elle l'a et oui elle l'a, mais elle veut pas nous le donner. Bon...
Et donc glandage à la fnac, rythmé à coups de "ça saiclass", "ça ça envoie du steak", "ça j'en ai trois tellement que j'oversurkiffe".
Et adieux à Stina.
TER ! Ah, le TER, ce fameux train où t'es pas trop sur de faire ton voyage assis. Je l'ai fait debout oui, mais, MAIS ! ça m'a permis de voir une technique de drague par un monsieur noir qui était... Originale ? Y avait une fille avec un chien dans le train, et lui carressait le chien. Bon, pourquoi pas, c'est peut etre un ami des betes. Et là :
"- Il est beau ce chien !
- Euh... Oui.
- Il s'appelle comment ?
- tructruc (ouais bon j'sais plus, t'façon on s'en fout)
- Ah. Et toi tu t'appelles comment ?
- Alice. (je crois)
- T'as quel âge ?
- J'ai 23 ans.
- Ah ? Je t'en aurais donné plutot 30-35...
- Ah ba non, j'suis jeune moi !
- Et tu sors où ?
- Euh... à gaillon. (?)
- Vas y, t'peux pas m'passer ton numero Colette pour que je te rapelle quand j'reviens à Paris, comme ça on pourra s'voir, on pourra s'organiser des trucs...
- Quoi ? Tu m'as appellée comment ?
- Colette ?
- Mais je m'apelle pas Colette moi ! Je t'ai dit que je m'appelais Alice !
- Ah ouais Alice ouais... Mais sinon, tu m'passes ton numéro ?
- Non.
- Pourquoi ?
- Ba parce que j'passe pas mon numéro à des gens que j'connais pas, t'façon j'le connais pas mon numéro et j'ai pas mon téléphone sur moi là.
- Et ça ? (montrant surement son portable, j'ai pas trop regardé à ce moment là)
- ça justement c'est pas le mien, c'est à mon père.
(blanc)
Et le gars se barre sans rien dire. C'est bô. J'vois qu'il est 0h36, que j'ai écrit plus qu'il n'en fallait et que ma voisine d'en face ne dort toujours pas. On est en symbiose, je crois.
Sur ce, adieu.
quel dommage que je n'aies pu venir, je me suis tout bonnement damnée pour pouvoir vous voir tous les trois! :(
enfin bon, j'espère que vous avez passé un bon moment.
et si jamais tu repasses par notre belle-Paris-reine-du-monde, je SERAI là (enfin si tu tolères ma présence bien sûr :$)