Aha.

Jeudi 9 décembre 2010 à 18:38



J'viens de regarder, ça fait quand même depuis le 23 novembre que j'ai plus trop mis de trucs ici... Ah, désertification.

Que s'est il passé en ces 4 ans ? Et bien, pas mal de choses. Enfin, non, mais j'dis ça pour faire un coté plus attractif au truc, la loi du business mec. Et moi qui pensait au début que j'pouvais tenir le rythme du "un article/jour"... J'étais jeune, j'étais fou, j'étais visionnaire. Bon, on va faire ça par ordre chronologique de ma pensée :

- MICHEL IS BACK ! Je sais que tout le monde attendait une nouvelle aventure de cet énergumène, voilà, c'est fait. Explications post-acte :
Nous autres licence protistes (?) avons un projet à faire tout au long de l'année. Ce projet, on le fait pas tout seul, mais en groupe de 4-5. Michel était donc avec 3 autres camarades, ravis de l'avoir dans leur groupe comme on est ravis d'avoir un octogénaire à la caisse que l'on croyait la plus rapide.

Mais !

Il y a eu scission. Oui, il y a eu schisme, divorce, split, fork, ce que tu voudras pour décrire une séparation.

Je cite la fille de leur groupe : "Il comprend jamais rien, faut tout lui ré-expliquer 36 fois et il remet tout en question à la fin ... Comment voulez-vous avancer avec un abruti pareil !!! En plus il veut jamais rien faire vu qu'il comprend toujours pas..." Alors bon, j'suis peut être pas très doué pour les relations entre humains, mais ça sent pas très bon. Et effectivement, ça sent pas très bon. Michel a donc décidé de se mettre seul. Oui madame. Le genre de trucs où t'en chies déjà en groupe de 4-5, Michel le fera seul. Parce qu'il est comme ça, faut pas le prendre pour un nazebroque.

Et donc, hier, on a eu une heure où on nous a expliqué ce qu'on devait faire (ouais parce qu'on a déjà rendu un truc, mais ça on s'en fout j'crois) en nous donnant un polycopié, Michel l'a pris, a demandé à madame la prof "C'est tout ce que vous avez à nous donner madame ?" et elle a répondu que oui, et Michel... s'est barré. Encore. Prétextant qu'il devait aller à l'hôpital. Mmmmmmh. Il est donc resté en cours 10 minutes. Wow.
Michel, c'est une énigme. C'est Fort Boyard ce mec.

- J'ai plus ou moins sciemment donné l'adresse de ce blog à des personnes malveillantes. Enfin, c'est ce que j'croyais au début. Dites merci à elle les enfants ! (même si ma pensée serait plutot du style : "CHOPEZ LA ! CHOPEZ LA ! RAMENEZ MOI LA VIVANTE !") Ouais. Parce qu'il y a corrélation très indirecte entre elle et Laura. Mais vraiment très indirecte. Et donc, résultat tout aussi indirect : Laura a vu cette chose que vous avez sous les yeux. Oui ma bonne dame. Mais, après tout, il fallait bien qu'elle le voit un jour, quand même. J'ai juste été un peu "forcé" par les évènements. Une histoire de courage, etc.

Et en fait, ça va. Le truc est plutôt bien passé j'crois. Cool.

- Malgré mes phases massives de sociabilisation, j'reste toujours un peu seul, quand même. C'est pas comme si on m'excluait de la classe, comme Michel par exemple (même si personne veut l'avouer, c'est ce qu'il se passe, un peu. Mais c'est en partie de sa faute, je pense.), mais je sais pas, j'ai pas d'ami "stable" on dira. Même avec le groupe du projet, ils parlent à 4 et moi on m'entend pas.
C'est assez paradoxal en fait, j'suis entouré, mais seul. J'vais peut être pas épiloguer là dessus pour éviter de retomber dans la pleurnicherie à outrance...

Sur ce, j'vous laisse avec cette vidéo, parce qu'elle est drôle (si,si, si tu rigoles pas c'est que t'as pas d'humour negrito) et elle va bien avec mon come back.



Mardi 23 novembre 2010 à 1:08



Aaaaaah jeune Cowblogueur ! Je suis de retour pour exposer ma vie banale et futile ! Je sais que tu attendais ça avec autant d'impatience qu'un camé attend sa métadonne. Mais, aujourd'hui, pas de pleurnicheries. Non, non. Pas de "AAAAAAAAH LAURAAAAA GNAGNA", non. Place à la joie, à l'amour, à l'hygiène buccale et aux règles de bon aloi.

J'ai fait une rapide analyse, en fait j'ai pas vraiment parlé depuis une semaine. A part des annonces, y a pas eu grand chose de bien croustillant...
AHAHA !

Mes pauvres.

Commençons par le commencement, voulez vous bien ?

Comme je le disais dans cette chose, j'suis allé dans une fete avec un pote à Laura homo. Appellons Manu, parce que 1) il s'appelle comme ça, et parce que dire "l'autre pédé", "l'autre tantouze", "l'adorateur de comédies musicales" et autres "le gars qui se tient comme un théière", c'est assez péjoratif au final.
J'y suis allé avec Marine (une autre pote à Laura, avec qui j'me suis lié d'amour et d'affection parce que son mec est parti avec une autre sans aucun scrupule. Franchement, les gars, mettez y un peu de tact quand vous pliez les valises !) Pourquoi y etre allé avec elle ? Bah, tout simplement parce que je savais absolument pas où c'était le "chez Manu", parce qu'il y aller à deux c'est mieux que seul, surtout quand tu connais que Marine, et surtout, SURTOUT, j'ai une faculté pour me perdre absolument incroyable. Enfin, certains disent que je me perds, moi j'use le terme "utiiser des chemins alternatifs". Chacun sa vision des choses, j'imagine.
DONC ! On rentre (c'est le projet après avoir sonné à sa porte), on se salue mutuellement, il me dit "oui euh en fait le truc là c'est qu'il faut me dire un mot que je mettrais sous ton oeil"..."Euh... Plop."
S'en est suivi mangeage de Tuc et dégustage d'un alcool dont je me souviens plus le nom, tout en papotant avec Marine/Fiona (amieS de Laura, encore oui, pardon) et puis aussi un peu Johanna (j'crois que c'était ça son prénom, après dans ma tete elle était "LA CHAUDIÈRE !")
Ce qui a donné, après quelques heures, cette photo ci. (je précise que le louchage/position de la bouche était de circonstance.)

Ce cher Manu, prenant du coté pile mais malgré cela fort sympathique, a ensuite emmené ceux qui voulaient dans une autre soirée, une soirée organisée par Amandine, sa "marraine" de Sciences Po. Car OUI MADAME ! JE NE FRÉQUENTE PAS LA POPULASSE ! JE NE TRAVAILLE QU'AVEC L'ÉLITE DÉSORMAIS !
Soit.
Pendant le trajet qui dura environ 5-10 minutes, une fille téméraire se lança dans une interaction sociale avec ma personne.
Oh la bougresse.
"- Toi aussi tu cherches où t'es ?"
 - Nan. Moi madame, j'ai une conscience sociale, je regarde à droite et à gauche avant de traverser. Nuance.
 - AH AH !"
Ainsi lancés aussi rapidement qu'une fusée Arianne, nous contiuames (oh, du passé simple, bonsoir) à papoter jusqu'à nous retrouver au repère des Sciences Potistes. *insérer ici une musique kifaipeur*

Sachez, pour vous autres non Sciences Potistes, que des gens de Sciences Po, ça se remarque. Très très très facilement. Au look deja, typé très "jeune de droite décomplexé", un peu comme ce cher Benjamin Lancar. (faut que j'écrive un truc sur lui, tu t'en sortiras pas comme ça mec) Ensuite, vient le blabla Sciences Potiste. Alors qu'un jeune érudit d'une fac quelconque dira à son très cher camarade imposé par l'État : "Ah batard, la meuf la bas j'te jure j'te la pécho, j'te la retourne et j'la fume sur mon clic clac, vas y elle m'a trop vener la teub cette salope de pute", le science potiste, lui, s'exprimera de la façon suivante avec son collègue :
*toast et champagne à la main* "-Ahahahaha, et ces gauchistes, ils espèrent faire monter les cotisations patronales ? Nan mais LOL quoi !
- Hinhinhin, t'as trop raison Hugues ! Comment ça s'est passé ton rallye ?
- Olalala ! C'était trop ouf ! On était trop défoncés ! On a fini à une heure avec la cravate sur la tete !"

Oui, bon, j'exagère un peu.

Quoiqu'il en soit, moi, fils de parents vivants en HLM, je trouvais pas vraiment ma place ici. Entre ceux qui veulent se la jouer rebelle sans causes, ceux qui ont sur leur tete "regardez moi, je paye mon ISF !" et ceux qui sont "normaux" (minorité, mais j'reviendrais dessus), je savais vraiment pas où me placer. Alors, dans ma tete fusent des "MAIS OU T'AS ÉTÉ T'FOURRER MON POV' GARÇON ? TU VOIS PAS QUE T'ES PAS A TA PLACE FACE AUX NANTIS ? TU TROUVES PAS QUE T'ES UN PEU UN NAIN AU MILIEU DES GÉANTS ?" Mon cerveau a et aura toujours raison. Alors, je décida sagement de me moquer. Oui. C'est bas, mais c'est ce que je sais le mieux faire, et puis de toute façon, "personne me connait ici, j'peux refaire Woodstock dans leurs tetes d'aristo que j'en ai rien à branlouze". Mais. MAIS ! J'me fait vite repérer par 2-3 gens devant moi, parlant à leurs oreilles et me regardant fixement. Ok les gars, j'étais peut etre pas très discret mais vous l'etes encore moins. Oh et puis vous m'emmerdez, j'me casse, j'vais prendre du jus de pomme.
Et là. Chpaf. J'retrouve la fille (ainsi que son groupe de copinoutes, là aussi j'reviendrais plus tard dessus) qui, elle, me semble normale. Alors, on commence à se dire qu'on est pas trop à nos places ici, etc. Et puis le feeling passe bien, elle est cool ! Et puis...

Et puis.
Et puis vient une de ses potes vers moi, mouvant son corps, me disant "TU DANSES PAS ?", moi répondant "euh ouais euh non, moi j'suis pas très danse en public, j'suis plutot danse sur ma chaise quand j'suis seul chez moi, c'est une autre philosophie de vie." "AHAHAHA" qu'elle me renvoie à la face. Et là, pareil, on commence à parler "tu t'apelles comment ?" "tu fais quoi ?", et la fille susdite se barre. Merde. Bon. J'allais pas faire à la fille "oui non mais casse toi en fait" surtout qu'elle avait l'air cool, elle aussi.
S'en est suivi qu'à un moment, tout le monde se barra, enfin notre "groupe".
Nous marchames (le passé simple, j'te fais des bisous) jusqu'à la place Kléber (la plus graaaaaaaaaande place de Strasbourg pour ceux qui savaient pas), mais, durant ce court trajet, la fille qui dansouillait revena à la charge. "Comment tu t'appelles ?" disa t-elle, sous les moqueries de ses copinoutes "ah AH ! C'EST QUOI TON PTIT NOM ?" qu'elles lançèrent. Donc, méfiance de votre serviteur. Qu'est ce qu'elles me veulent elles encore ?
Arrivés à la place Kléber, on papota encore, et on a fait connaissance avec un turc (?) aux intonations dans la voix douteuses, cherchant comment "sortir de Strasbourg"... qui finalement se transforma en "comment sortir à Strasbourg", puis en "vous savez, j'suis réateur pour les films" euuh... Oui, t'es "réateur", mais casse toi aussi. Et cet etre me fixa, et me dit "vous savez, vous ressemblez à mon frère !" Ah. Ba, c'est bien. J'en ai rien à foutre sur l'instant mais qui sait, peut etre que demain je serais le sosie d'un frère d'un réateur supraconnu ? Mais je m'égare.
Alors, tout le monde se prépare à se barrer. "Tu dors où toi ?" "Baaaah, chez moi, ça serait bien" "T'habites loin non ?" "Biiin... J'suis à illkirch, ça fait une trotte mais j'ai deja fait pire."
Et là, révélation dans les yeux de la fille qui venait tout juste de me parler. "Tu passes par la meinau ?" "Baaah ouais, c'est mon chemin ouais" "Ça te dérange si on rentre ensemble ?" "Boaf, non." Deal.
Après quelques bises aux filles et deux checks de la vache aux garçons, moi et la fille partames en vadrouille dans Strasbourg. A peine 20 mètres après, paf, elle m'attrape le bras. Vu qu'il y avait 2-3 loubards plus loin, j'me suis dit qu'elle voulait leur envoyer un signe comme "ATASSIA ! J'AI UN JACK ET J'HÉSITERAI PAS A M'EN SERVIR !" ce qui, en soi est mieux que rien, mais qui est pas vraiment la meilleure solution. Mais soit. J'accepte ce bras contre le mien.
Et puis on continue à marcher, et la bougresse n'enlève pas son bras du mien ! Moi j'avais ma main dans ma poche, tranquillou Gillou quoi, l'autre elle me pertube mon équilibre ! J'ai du rebouger mon bras pour qu'il soit dans une position un peu moins "j'en ai rienafout'". Et puis, on parle. On parle beaucoup, beaucoup trop d'ailleurs. C'est assez bizarre pour moi, habitué à répondre soit par des "oui", des "non" ou autre phrases pseudos droles.
Elle me dit à un moment "tu sais, moi j'aime bien la culture, voir des musées tout ça..." J'lui balance qu'à Strasbourg, y a(vait) une expo avec des photos d'aveugles. Ouiouioui, d'aveugles. Le chemin a fait qu'on passe devant, et bam, elle me sort "ouais ba si tu veux et si ça y est encore, on pourra y aller ensemble" "Euuuh...Ouais, ok ouais" On continnue à marcher/parler, et à un moment arriva la question "Tu fais des trucs créatifs ?" "Ba euh... J'ai un blog..." "Tu me passeras l'adresse ?" Pardon, mais devant des yeux de fille mielleux, j'ai pas pu dire non. Je suis faible. Et puis on continue. Arrivés devant chez elle, elle me dit que c'était "vraiment interessant", et après que "Tu pourrais m'envoyer un sms ou un bip pour que je sache si t'es rentré ? Histoire que je m'inquiète pas trop..."

OU-TCHA.

J'lui dis que oui, et après j'rentre chez moi content, j'lui envoie un sms. S'en est suivi une réponse, on papota comme ça pendant la semaine, et elle est tout comme moi. En fait, j'ai l'impression de parler à quelqu'un que je connais deja, c'est extrement bizarre comme sensation. Et pour elle, meme chose.

Et puis, vendredi, on s'est vus. Et puis on a continué à etre bras dessus/bras dessous. On a pris un chocolat chaud (qu'elle m'a payé, ce qui fait donc que j'lui suis redevable de 2.30 €), on a ENCORE beaucoup parlé, tellement que ma salive s'est transformée en mousse. On est "sur la meme longueur d'onde" comme on dit. Avec elle, j'ai pas peur de parler de sujets divers et variés. Et puis après on est rentrés, vu qu'on habite dans le meme sens on a pris le meme tram, elle me dit qu'elle ira à la future fete de Manu le lendemain, et puis... On va faire des COURSES ! Aha.
Elle a dit qu'elle me ferait des sushis, et qu'on verra Fight Club ensemble, je note.
Et puis elle revient chez elle, j'lui redonne ses courses (ouais, j'suis trop un gentleman, j'lui ai porté ses courses d'AU MOINS un kilo) et puis on se fait la bise, et j'me casse. Logique.

Et puis le lendemain, fete. Fete avec Virginie (la fille susdécrite (?) (vous avez tous compris ce que j'voulais dire, il est 0h50, c'est bon oh).), mais aussi... LAURA ! Oui ma bonne dame, oui mon bon monsieur ! Laura qui est venue après, surexcitée. Je crois que je connais plus trop cette personne. Peut etre que le fait de s'etre fait défoncer les muqueuses change une fille ? Peut etre que ça comme les garçons, qui se sentent "hommes" après rentrés dans une fille... Mais au moins, elle faisait pas comme si j'étais pas là. J'imagine que c'est deja mieux que rien. Bref, on a pu échanger 2-3 mots, pas très folichon mais ça m'a déçu. Pas elle, moi. J'étais déçu de moi, de pas avoir fait assez avancer les choses. J'étais là, devant elle, à rien faire. J'lui ai dit ma "révélation", qui fut... un lamentable pet foireux, comme on dit dans le métier. Pierre Louis n'est plus, Laura est de retour sur le marché des célibataires. Et j'en ai rien à foutre. Et puis, j'suis retourné vers Virgnie. Elle m'a proposé des M&M'S ! J'crois que c'est une fille bien. Une fille qui me propose des M&M'S ne peut etre qu'une fille bien. Et puis elle m'écrit "Bonjour" et "J'ai faim" en russe sur mes bras. Et une rose sur ma main.

Et puis, on est partis. J'ai dit au revoir à tout le monde, Laura m'a dit au revoir avec un joli sourire, et paf. Nous voilà dehors. "J'peux prendre ton bras ? J'ai froid !" J'vois pas comment refuser, moi. Et puis, toujours la meme chose : on parle, on parle, on parle bras dessus bras dessous et on s'en va en se faisant la bise.

Quoiqu'il en soit, sachez cher lectorat, qu'avec Laura, il va falloir consolider tout ça... Avec Virginie j'me sens bien. Tout à l'air vachement naturel, il m'arrive meme de lui sourire. Et puis on pense les choses de la meme façon, on a une sorte "d'interconnexion"...

Bordel.
J'crois que j'redeviens amoureux. Bon, c'est un début d'ébauche d'embryon de sentiment, mais quand meme. Je crois pas, d'aussi loin que je me souvienne, que je me sente aussi "bien" avec une fille. Meme avec Laura. BAAAAH ! J'vais encore cogiter pendant des jours et des semaines et des mois à ce truc là...

OSCOUR !

Mardi 16 novembre 2010 à 15:36




Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, l'aventure Lauraesque est pratiquement finie.

Et magie de moi meme, elle se terminera surement en happy end. Si tout se passe comme je le souhaite, ça fera comme si tous ces articles déprimants/dépressifs sur elle n'auront jamais existé.

Oui madame !

Jeudi 11 novembre 2010 à 18:30



*Message du gars homo-pote-à-Laura qu'organise le truc de samedi soir :*

"Ma marraine, Amandine, pend sa crémaillère au même moment, donc on pourra peut être lui rendre visite au bout d'un moment si on est motivés. C'pas très loin.
=> Sachant que la crémaillère est à thème "jeunes boutonneux, appareil dentaire et autres smirnoff ice et despé", on peut suivre le même au cas où on va les voir. Genre s'habiller en ados (pluss que d'hab), jeunes kékés ♫
MAIS, je propose un second thème que vous devrez suivre de TOUTE FAçON, c'est le ROUGE. Donc ayez queqlue chose en rapport avec le rouge, et habillez-vous tell un d'jeun's si vous le souhaitez =) "

J'ai peur. Pourquoi j'ai dit oui moi ?

J'suis dans la merdasse.

Lundi 8 novembre 2010 à 19:18



ET OUAIS !

Mettons en scène les personnages et le contexte.

Il existe, parmi la populasse de ma classe, un jeune homme, 27 ans parait il, donc plus vieux que la plupart d'entre nous, mais ne nous arretons pas sur ces détails vil curieux de lectorat. Cette illustre personne s'était déjà fait remarquer dans la classe par ses retards (oui bon, j'étais dans le meme cas en BTS, donc je dirais pas grand chose dessus) et surtout par ses "libertés".
Aaaah mais tu me demanderas surement, "Quelles sont ses libertés Ô grand Jack ?" Aha. Je vois que ta curiosité est flairée, je vais pouvoir te narrer le reste de cette fabuleuse histoire.

Ce garçon donc, s'était deja fait remarquer parce qu'il partait des cours. Comme ça, paf. Alors, peut etre qu'en amphi on peut le faire et on est pas trop trop vu (ceci explique peut etre celà), mais dans une classe de 20 qui n'est pas un amphi... Ça se remarque assez vite. On voit meme que ça d'ailleurs. Alors bon, il racontait aux profs et à qui voulait l'entendre qu'il "avait mal à la tete", qu'il "partait aux toilettes", etc... Booooon. C'est gros mais ça tenait.
Forcément, dans la classe, ça commençait à jaser quelque peu sur lui (et dieu sait que la rumeur dans une classe peut aller très vite sur : c'est un ogre antisémite qui mange Bambi), mais moi, illustre élève modèle, prenait pas vraiment part à ces "débats".

Et patatra.

Moi, jeune éphèbe de l'IUT et mes autres camarades imposés par l'État, avions une nouvelle matière, qui réutilise des connaissances qu'on nous a enseignés. Soit.

L'individu précédement décrit, appellons le "Michel", arrive en retard comme à son habitude, bon ok on était habitués et ça gène moyennement.

La prof était donc en train de nous dire que (et là vient la chose importante) : ELLE NE METTRAIT PAS SES COURS SUR L'INTRANET ET QU'ELLE NE FERAIT PAS DE POLYCOPIÉS, DONC FAUDRA PRENDRE DES NOTES, ce qui gène absolument personne.

Personne, sauf... Michel !

Alors, Michel commence à raconter qu'il peut pas prendre de notes parce qu'il a "un problème au bras" (aha), et que ça serait mieux si la prof pourrait lui donner des trucs imprimés ou des trucs sur clé USB. La prof le regarde et lui dit "oui mais non, si t'as vraiment des problèmes à ton bras comme tu dis, tu peux toujours demander à un de tes camarades de te passer ses cours et tu le photocopieras".

Oh la malheureuse. Ne JAMAIS contredire les plans de Michel.

Michel acquiece, peu après vient ce dialogue :
" - Madame, j'peux sortir s'il vous plait ?
 - Euh... Ouais ?
 - Ok, merci. (il prend son sac et le referme)
 - Ah, ba bon après midi alors.
 - Ah non non mais j'vais juste faire des photocopies, j'vais à l'administration en fait !
 - Euh...Ok..."

Et il se barre.

La prof nous regarde, les gens du premier rang lui dit "nan mais vous inquietez pas, il fait ça tout le temps, pour vous ça vous fait bizarre parce que c'est la première fois mais on s'est habitués". La prof répond : "Ouais m'enfin vous etes quand meme d'accord avec moi, c'est inadmissible ce qu'il vient de faire là", et eux répondent "ouiouioui" en coeur.

Le cours continue, et puis Michel ne revient pas. S'est il perdu dans un escalier ? Est il coincé dans la photocopieuse ? Nul ne sait. Et à vrai dire, tout le monde s'en branle, s'en tamponne le coquillard, etc.

ET LÀ ! ET LÀÀÀÀ ! UNE DEMIE HEURE AVANT LA FIN : NOTRE MICHEL QUI REVIENT !

Et tout ça était absolument majestueux. Voici textuellement le dialogue Michel - Prof, rien à ajouter, tout à savourer :

"- (ouvrant la porte sans frapper, sortant un truc de sa poche et le pose avec violence sur le bureau de la prof) Vous me mettez les cours sur ma clé, ou vous SORTEZ !
 - ... (blanc et incompréhension dans la classe, à moitié rompu par votre humble serviteur en train de se gausser comme une baleine)
 -
Non.
 - Bah dans ce cas vous avez qu'à appeller les flics ! MEME L'ARMEE SI VOUS VOULEZ ! VOUS AVEZ QU'A ME FUSILLER !
 - Euh... (je la regarde, on se fixe pendant 4 milisecondes et j'ai tout compris. Elle était perdue entre le désarroi, la peur et l'envie pressante de finir le cours.) Bon, d'accord, puisque c'est comme ça, moi, j'arrete le cours.
 - (un gars dans la salle) Mais, madame, on a TP ou pas après ?
 - Bah ça dépend, s'il est là non."

Et donc, apucours. Et tout le monde va de son petit avis sur la chose, entre ceux qui balançaient des "ROH ! ÇA SUFFIT ! IL PERTUBE NOTRE COURS ! LES MANOUCHES, A LA DOUCHE !"  ce qui a plus ou moins permis de me fondre dans la masse (aha.) en allant du "mais nan mais faut parler avec lui, on peut régler pas mal de trucs comme ça" (ouais, j'ai un don de diplomate).

Finalement Michel a gueulé, Michel a fait plusieurs allers-retours étage - rez de chaussée dans l'incompréhension la plus totale, Michel a gueulé contre notre prof "principale", Michel passe désormais pour un fou furieux sanguinaire, et il paraitrait, j'ai pas vérifié, qu'il arrive en cours avec le Coran sur le coin de sa table... Tout ce que je sais c'est qu'il ramène effectivement un truc à chaque cours, mais ce que c'est je sais pas trop.

M'enfin moi ça m'a fait rire.

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